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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 21:02
La veille, au retrait des dossards, avec l’équipe creusoise de sapeurs-pompiers

La veille, au retrait des dossards, avec l’équipe creusoise de sapeurs-pompiers

La veille, au retrait des dossards, avec l’équipe creusoise de sapeurs-pompiers

Paris, un 3 avril 2016

10 ans après mon 1er marathon, je reviens à Paris pour tenter un 6ème marathon.

Je me suis réinvesti dans une préparation, qui a durée plusieurs mois, avec un objectif à atteindre, 2h45 sur la ligne d’arrivée, soit 3min55/km, totalisant une moyenne de plus de 15km/h.

C’est la 5ème fois que je viens à Paris pour courir 42,195 km, pour l’œuvre des pupilles des sapeurs-pompiers de France (ODP).

La préparation s’est bien déroulée, elle a commencé en janvier, avec les cross qui m’ont donnés de la vitesse. Puis j’ai enchainé un entrainement spécifique à l’allure marathon, avec 4 à 5 entrainements/semaine, cumulant des semaines à 80-90km.

Trois semaines avant l’épreuve, je réalise 1h18 au semi-marathon de Châteauroux (16,2 km/h de moyenne), au milieu d’une sortie longue. Je suis bien en jambe.

La dernière semaine avant le marathon, je suis anxieux, l’objectif à atteindre est ambitieux, mais il est dans mes capacités.

Je pars dans le sas des dossards préférentiels (moins de 3h). Je réalise un début de course, un peu en dessous des temps prévus, mais je me dis que le parcours est plutôt descendant dans cette 1ère partie. Je passe en 38min au 10km (au lieu de 39), en 1h21 au semi (au lieu d’1h22). Je réalise qu’Olivier S, qui est parti en même temps que moi, ne m’a pas encore rattrapé, lui qui a déjà réalisé 2h43 et qui vise un chrono similaire.

Les km passent et tout se passe bien. Je me suis ravitaillé en gel glucidique, aux km ;15, 21 et 30. Je me force à boire tous les 5 km, car il fait très chaud et je me déshydrate énormément. Mon organisme n’a pas l’habitude de courir avec cette chaleur, car toute ma préparation s’est réalisée dans le froid et la pluie.

Olivier finit par me rejoindre au km 23, nous restons 7 km ensemble, avant qu’il prenne le large. Au 26eme km, je faiblis légèrement sur mon allure, en passant à 4min/km, jusqu’au 34eme km, mais avec l’avance engendrée, je reste sur mon objectif. Puis, viens un point de côté, qui m’empêche de bien respirer (l’organisme commence à se crisper ! à ne plus en vouloir).

Au 34ème km, je n’arrive plus à maintenir l’allure, les jambes ne répondent plus, il va pourtant falloir tenir encore 8km. Je suis maintenant à 4min30/km. Malgré l’énorme volonté de garder le rythme, et de concrétiser ce bon début de course, je commence à souffrir le martyr.

Je me fais doubler de plus en plus, réalise que le 2h45 et le record personnel vont s’échapper, le moral est au plus bas, j’ai atteint mes limites aujourd’hui.

Je paie peut-être un départ trop rapide, la chaleur ne va pas m’aider non plus.

Ma tête a du porter mes jambes jusqu’à l’arrivée. J’aurai subi cette fin de marathon, comme les 2 précédents, où je suis passé aussi sous les 2h50. Je termine en 2h49min57 secondes, à la 301ème place sur 41 708 finishers et 43 508 partants.

Paris, un 3 avril 2016

A l’arrivée (avec le maillot de l’ODP), je retrouve Olivier S qui finit en 2h45, ce qui restera un rêve pour moi !

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  • : Le blog de Chris Carpenter
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  • adepte des grands espaces, des voyages lointains, amoureux de la nature,...
ancien judoka chevronné (ceinture noire 3eme dan), pratique de la course à pied en compétition, du vélo de route, de la natation, de la PPG...
  • adepte des grands espaces, des voyages lointains, amoureux de la nature,... ancien judoka chevronné (ceinture noire 3eme dan), pratique de la course à pied en compétition, du vélo de route, de la natation, de la PPG...

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